- Pour le boss -

Au bout de ce qu'ils appellent une longe ou un filet, je ne sais plus, un homme.
Il y a beaucoup de bruit, je n'aime pas ça, alors je plaque les oreilles.
Il y a beaucoup de petits bonhommes, ils me regardent avec de grands yeux, comme émerveillés. Qu'est-ce qu'ils peuvent m'énerver ces êtres à deux pattes.

Je reçoit un coup sur la cuisse, je rue, mécontent qu'on me traîte comme ça.
Je voit les passants s'écarter, je lève la tête, fier, l'homme à reculer, mais il m'oblige à baisser la tête, et il me frappe sur le museau.

J'attends qu'ils se rapproche pour lui mordre l'éapule.

*Non mais ho!*

Tiant, on s'arrête, l'homme parle.

Micheal: Voila un nouveau pour le boss.

Le deuxième homme ne fait que hocher la tête, et je ne sais pas pourquoi, mais je sens qu'ils parlent de moi.

Un camion gris se garra sur la place ou débarquaient tout les chevaux capturés la semaine dernière.
C'était Samedi, le jour des ventes.

Un homme sortit du camion, et tira une dernière fois sur sa clope avant de la laisser tomber pour l'écraser.
Il ajusta fièrement son chapeau, et s'avança vers la porte en marchant les épaules carrée, et le petit sourir qui va avec

Il souriait d'un air drageur aux femme, et regardait de haut les hommes.
D'ailleur, aucun ne semblait l'apprécier.
Pourtant, de nombreux acheteurs s'approchait du camion, se doutant bien que John McDouglas, l'homme le plus riche dans ce buisness de chevaux, avait à revendre des plus belles bêtes.

La porte s'ouvrit avec fracas.
Les 5 chevauxc à l'interieur sursautèrent et s'agitèrent, pour reçevoir un coup de fouet qui claqua sur les 5 croupes en me^me temps.
Deux ruèrent, deux cabrèrent, une tira au renard en reculant la tête haute.

" Hey John, combien pour le grand noir ? Il fera un bon ch'val de rodéo, r'garde-le !
- Je t'offre 10 000 pour le noir !
- Et moi 15 000 !
- 6 000 pour le rouge feu !
- Combien le gris ?
- J'te prend le petit gris !
- Je t'en offre 8 000 ! "

La petite jument tremblait.
Il avait fait si sombre dans cette chose.
la lumière attaquait ses yeux et lui donnait mal à la tête.
Et il y avait tout ce bruit, ces cris, ces exlcamations...
Des êtres, les même qui l'avait arachée aux plaines de l'Est, s'agitait à la sortie.
Et elle, elle ne voulait pas aller vers eux.

" Aller, viens-là ! "

Trashy ne voyait plus très bien ce qui s epassait autour d'elle.
Elle avait soif et faim, et ça tirait derrière les oreilles.
Ce bipède tirait.
Il voulait qu'elle aille vers eux.
Ils crient, rient, agitent les bras.

La jument se cabra, recula, arracha la longe à l'homme qui jura et brandit son fouet.
Encore plus affolée, le petit cheval pie coucha les oreilles et montra les dents, se plaquant contre le fond du camion.

L'homme laissa tomber le fouet, et attendit.
Lassés, les bipèdes à l'entrée du camion se dispersèrent.
John McDouglas n'aimait les chevaux que pour le buisness, mais il savait bien les traiter tant qu'il ne perdait pas en sous.
Il attendit donc que la petite jument se calme.

Trashy se rendit enfin compte qu'elle était seule dans le camion, avec lui.
Les autres chevaux avaient été emmenés ?
En tout cas, elle entendait des hennissements à l'extérieur.
Elle fit un pas, puis deux, et s'arrêta.
Elle voulait aller dehors, mais il y avait cet homme.

Il s'avança, et parvint à attrapper la corde de la jument.
En lui parlant doucement, il la fit sortir.

" Pfff, t'as pas coutré cher, mais t'es pas prête d'être vendue ! Y'a p'têt' l'aut' qui voudrait d'toi pour son centre de ch'vaux. "

Trashy, épuisée, se laissa guider auprès d'un étalon alezan, agité, qui était lui aussi retenu par un bipède.
Celui qui la retenait s'arrêta, et Trashy en profita pour chercher à manger au sol, son bout du nez frolant la terre seche de la place de ventes.

Un grand camion, bien plus grand que celui dans lequel on m'avait transporté, arrive.
Quatre chevaux en sorte, mais je voit que ça bouge encore dedans, et surtout, un homme reste à côté.
J'observe son manège.
Il n'est pas bête, mais hypocrite.
Je voit enfin sortir le cheval.
Une jument, alors je m'agite.

Je tire sur la longe, les passants reculent, ils ne me regardent plus admiratifs, mais appeurés.

Les mères entraînes leurs enfants, de peur qu'il ne leur arrive quelque chose. Tandis que ls pères restes là, fierment, enfin, pas forcément des pères, mais les hommes.

L'homme qui me tient, remet son châpeau en place, et me regarde, il prend un de ses gands, je croit que c'est ça, et il me frappe le museau.
Agacé, je me cabre de tout mon haut, et l'homme et soulevé du sol, il lâche, et retombe par terre.
Je prend le trot, et tous reculent, je regarde derrière, et je vois l'homme jeter son châpeau par terre, et s'avancer vers moi.
Mais e suis pour l'instant trop loin.

J'arrive prs de la jument.....

La jument sentit tirer sur sa longe, et redressa la tête sans pour autant faire un pas, le tête haute.
Elle se savait pas ce qu'elle faisait là, et elle fit un pas en arrière, fatiguée de tout ça.
L'homme semblait vouloir s'écarter de...
Trashy regarda l'étalon qui s'avançait, imposant, vers elle.
La petite jument souffla bruyament dans ses naseaux.
Elle secoua la queue, et coucha une oreille vers l'homme, derrière elle, qui voulait l'attiré plus au loin.
Elle garda l'autre rivée sur le cheval alezan, gracieux, qu'elle attendait.

Je m'approche, et regarde intensémment la jument, puis une fois assé près, je voit l'homme, mécontent, essayer de me faire reculer, mais je lui donne un coup de tête.
Il tombe en arrière, et cela me fait rire.
Puis je regarde la jument.
Je prend la ficelle, et la tire vers moi.

-Viens-

Lui dis-je pressé, je suis sur qu'elle comprendra pourquoi, d'ailleur.
Plusieurs personnes s'étaient approchés de l'homme qui était désormais à terre, et d'autres commençaient à essayer d'atrapper, lles cordes qui sont attachées à nos museaux .

» Kit (signa + avatar) pour Altezza ^^